Institut pour la photographie, Lille, France
https://www.institut-photo.com/event/agnes-varda/
Dans le cadre du dépôt de son fonds de planches et tirages contacts et négatifs, l'Institut souhaite valoriser Agnès Varda comme auteure photographe. Le 1er juin 1954, Agnès Varda (1928-2019) inaugure sa première exposition de photographies. L'événement a lieu dans la cour de sa maison-laboratoire devenue mythique, au 86 rue Daguerre dans le 14e arrondissement de Paris, pour ses proches et voisins, dont Calder, Hartung et Brassaï. Accrochés à même les murs et sur les volets, ses tirages soigneusement collés sur isorel s'en détachent grâce à d'épais tasseaux de bois.
Ces images, réalisées entre 1949 et 1954, dévoilent déjà l'œil, l'humour et la sensibilité de la jeune photographe de 26 ans. Armée de son diplôme de Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) de photographe décroché en 1949, elle photographie au Rolleiflex ou à la chambre à soufflet. Portraits posés, portraits osés, portraits composés… C'est une incursion - entre réalité et fiction - dans l'univers d'Agnès Varda : Paris, Sète et la Pointe courte, le petit Ulysse, Calder, une pomme de terre en forme de cœur… Pas de scènes du Théâtre National Populaire qu'elle documente pourtant dès 1949, ni de photographies d'enfants qui lui permettent alors de gagner sa vie, mais les premiers atouts d'un jeu photographique personnel à l'acuité rare, et dont les images semblent constituer la genèse de l'œuvre - plus connue - de la cinéaste et plasticienne qu'elle devint.
Si Agnès Varda aimait évoquer ses trois vies de création, celle de photographe est encore largement ignorée. En déposant négatifs et tirages contacts à l'Institut pour la photographie, ses enfants Rosalie Varda et Mathieu Demy nous invitent à ressortir nos compte-fils pour scruter le déploiement de ce travail photographique réalisé entre les années 1940 et 1970 et en révéler la qualité et la richesse. En amorce de ces études à venir, cette présentation de l'exposition de 1954 est complétée par des planches et tirages contacts inédits qui éclairent le contexte de production de ce premier événement personnel et intimiste.
Ces images, réalisées entre 1949 et 1954, dévoilent déjà l'œil, l'humour et la sensibilité de la jeune photographe de 26 ans. Armée de son diplôme de Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) de photographe décroché en 1949, elle photographie au Rolleiflex ou à la chambre à soufflet. Portraits posés, portraits osés, portraits composés… C'est une incursion - entre réalité et fiction - dans l'univers d'Agnès Varda : Paris, Sète et la Pointe courte, le petit Ulysse, Calder, une pomme de terre en forme de cœur… Pas de scènes du Théâtre National Populaire qu'elle documente pourtant dès 1949, ni de photographies d'enfants qui lui permettent alors de gagner sa vie, mais les premiers atouts d'un jeu photographique personnel à l'acuité rare, et dont les images semblent constituer la genèse de l'œuvre - plus connue - de la cinéaste et plasticienne qu'elle devint.
Si Agnès Varda aimait évoquer ses trois vies de création, celle de photographe est encore largement ignorée. En déposant négatifs et tirages contacts à l'Institut pour la photographie, ses enfants Rosalie Varda et Mathieu Demy nous invitent à ressortir nos compte-fils pour scruter le déploiement de ce travail photographique réalisé entre les années 1940 et 1970 et en révéler la qualité et la richesse. En amorce de ces études à venir, cette présentation de l'exposition de 1954 est complétée par des planches et tirages contacts inédits qui éclairent le contexte de production de ce premier événement personnel et intimiste.
Commissariat : Carole Sandrin avec Rosalie Varda et Sherine El Sayed Taih
Avec l'aimable collaboration de Rosalie Varda et de la Galerie Nathalie Obadia
Production : Institut pour la photographie
Avec l'aimable collaboration de Rosalie Varda et de la Galerie Nathalie Obadia
Production : Institut pour la photographie