Au cœur du troisième chapitre de l'archive d'Hans-Ulrich Obrist à LUMA Arles se trouve sa rencontre avec Agnès Varda (1928-2019), la réalisatrice, féministe et pionnière artiste connue comme une des figures centrales de la Nouvelle Vague des années 50 et 60.
La carrière artistique de Varda s'étend d'après ses mots sur trois vies distinctes, mais interreliées : en tant que photographe, réalisatrice et artiste visuelle. L'exposition dans la Galerie des Archives met en avant le rôle crucial joué par Obrist dans l'introduction de Varda au monde de l'art, conduisant à sa première invitation à participer à une exposition d'art contemporain avec Patatutopia, qui a été présentée lors de la 50ᵉ Biennale de Venise en 2003, dans le cadre du projet marquant Utopia Station. Cela a ouvert la porte à Agnès Varda pour explorer de nouvelles possibilités d'interaction avec des affichages multi-écrans d'images en mouvement, des expériences multisensorielles et des éléments tactiles.
Elle a continuellement expérimenté avec les expositions au cours des 15 dernières années de sa vie, comme en témoignent certaines des œuvres uniques de la carrière de Varda provenant de la collection de Rosalie Varda, de la succession d'Agnès Varda et de la collection de Ciné-Tamaris. Ces travaux sont présentés auprès de la présentation de l'archive dans la Galerie du Cerisier.
Organisée par Hans-Ulrich Obrist, Conseiller général et Arthur Fouray, Archiviste et commissaire d'exposition.
Cette exposition est présentée en partenariat avec Les Rencontres d'Arles.