« Le vent se lève » met l’accent sur les relations que l’humanité entretient avec sa planète, des relations complexes, ambivalentes, cruelles parfois ou porteuses d’espoir.
Au fil des nouvelles acquisitions d’œuvres aujourd’hui particulièrement en prise avec le monde, et en écho à de plus anciennes qui traduisent cette pensée en marche de longue date, le public peut envisager les différents regards, émerveillés, inquiets, conscients toujours que les artistes portent sur le monde.
Pour envisager cette accélération du temps, du temps long de la géologie à celui d’aujourd’hui, chimique, où l’action de l’homme engendre la précipitation des réactions climatiques, nous suivons, tel un fil conducteur, la question de la marche.
Peintures, photographies, films et installations nous amènent à penser nos relations à la Terre, celle que nous arpentons comme celle que nous transformons.